Les balles glissent, les canons se lissent, comme mes cuirs Fetish
Une lame luisante dans la nuit, mon sang s’insinue au creux de son pommeau.
Le mal se vit jour et nuit, rien ne peut l’arrêter, il semble en moi intégré.
Fermant les yeux je l’appelle, tel un ange d’acier, il plante en moi, sa double langue bien affûtée.
Scarification, mal extérieur contre mal intérieur, une contre douleur, qui conduit aux portes de la folie, si l’élan n’est pas stoppé à temps.
Balles d’argent dans un corps fumant, je ne suis pas un mutant, à me faire découper la peau par les gardiens de Satan.
Aux lames d’autrefois, celles de maintenant sont bien plus grandes, plus puissantes.
Moins coupantes, mais tout aussi fascinantes, sur mon corps nu, en pleine lande, au bord d’un lac où la brume est pesante.
Ainsi je suis né autrefois, entouré par la déesse qui a fait don de la sagesse, par le démon qui ne dit pas son nom, mais auquel je dois mes pires cauchemars.
Cancer ascendant Taureau, Lune est ma planète, Eau mon élément.
Chien de Terre au fort caractère, tendre et obéissant aux pieds de la divine Prêtresse.
Maîtresse qui tient mon destin entre ses mains, façonne mon chemin, par ses caresses entre mes seins.
Lame d’acier, jours d’été, sur lande ce matin j’étais.
Prêt au combat, prête à fouetter celui qui aime jouer.
La sensation est identique à celle du premier jour, tout comme cette puissante douleur, qui au creux de mon cœur ne peut s’apaiser.