Orgies jours et nuits, sur un canapé, au fond d’une cave, à presser les grains de raisin nus pieds, puis le moût aidant, les vapeurs nous soûlant, rapidement dévêtus nous finissions.
C’était une belle vie entre deux amis, quelques-unes passaient de lit en lit.
Je me rappelle d’un mois de novembre, torse nu en extérieur, nettoyant les bouteilles, les préparant pour le remplissage, une a triché, utilisant le jet d’eau glacé pour m’arroser, la suite de ma mémoire a disparu.
Une époque étrange où je partais avec Elle, me réveillant dans le lit de Lui, après avoir passé une torride nuit.
Les jeux d’Ô étaient agréables à reproduire, entre deux tonneaux ou attaché sur l’un deux.
Plaisir subtil du toucher sur la peau, taillée, façonnée, durcie par une envolée cravachée.
Toujours ce désir, pousser plus loin nos limites, la ressentir en moi, par autre chose que ses outils en bois.
Folie de la vie, venu costumé en pirate, en mousquetaire pour une journée masquée, pour une soirée extraordinaire.
« Madame la Comtesse vous avez de tendres fesses, permettez-moi de vous les rougir au mieux ».
« Faites place à ma divine Maitresse, arrondissez vous fûts, pour recevoir ses magistrales caresses ».