Emprise de mon désir - Mes cris dans la nuit

Fantastique Erotique Gothique
Les Cris dans la Nuit
Chris La Nuit
Adulte + 18 ans, majeur, sans tutelle
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Les Cris dans la Nuit
Adulte + 18 ans, majeur, sans tutelle
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Acceptation
Simple désir ou curiosité, pour me faire avancer vers cette grille fermée, qui protège cette demeure privée
Le message stipulait "Venez seul, sans bouclier”.

Pourquoi suis-je ici, pourquoi ai-je accepté sans discuter.

Une force intérieure, comme une main, entrée en moi, elle tient, m’attire vers je ne sais quoi, je ne sais qui.

La sûreté me ferait tourner les talons, repartir prestement chez moi.

Un autre a pris le contrôle de mes gestes, qui bientôt prendra tout le reste.

L’angoisse devrait m’habiter, pourtant une étrange tranquillité dans mon cortex s’est invitée.

La grille passée, je remonte l’allée bordée d’immenses cerisiers, dont les branches semblent former des bras ensorcelés, qui s’animent à mon passage ou par la force du vent très agité.

Une grande demeure apparaît au détour du chemin, majestueuse par son bâti, langoureuse par son fleuri, roses rouges et lys noirs forment un bel écrin.

J’avance d’un pas certain vers la porte de mon destin, grenat profond à la noire griffe en forme de main, pour frapper et se faire annoncer.

L’attente est de courte durée, un majordome ouvre l’accès, puis m’invite à entrer.

”Veuillez pénétrer, Madame vous attend, prenez ce couloir et suivez les instructions”

Dans quel piège je me suis fourré, venu par le conseil d’une amie, pour apaiser le démon qui vit en moi.

L’atmosphère est pesante dans ce couloir sombre, la sensation d’être regardé, d’être détaillé.

Première porte qui donne sur une petite alcôve, une simple table en son milieu, un parchemin posé dessus, sur lequel les instructions sont inscrites.

”Posez votre manteau ici, poussez la petite porte et continuez tout droit".

L’endroit est doux, calme comme la retraite en monastère, la curiosité me fait avancer, la sécurité me conseille de partir.

Au bout de ce corridor, une nouvelle pièce aussi réduite que la précédente, un identique parchemin aux directives incisives.

”Ôtez le pantalon, la chemise, chaussures et chaussettes, puis prenez cette chandelle, qui éclairera vos pas, au long de ce dernier chemin, qui mènera à moi”.

Folie dans mon esprit, j’ai le choix d’arrêter maintenant cela, rebrousser derrière moi, partir loin d’ici, sans jamais découvrir celle qui me fait tant languir.

Il faut braver ses tabous, pousser plus loin la limite.

Le contenu du dernier document, sonne comme une sentence annoncée.
”Laisses ici ton caleçon, pose ce loup sur tes yeux, puis fais quelques pas en te laissant guider, par le cordon tressé qui au mur est fixé. Au bout tu t’agenouilleras au sol, je te veux nu et masqué à mes pieds”.

Le sol est glacé sous mes pieds, chuchotements j’entends, sans percevoir la moindre clarté par mes yeux bandés.

Un martèlement frappe le parquet, celui fait par de pointus talons, se rapprochent de mon endroit et tournent autour de moi.

Mon corps se tend, se crispe à la déchirure de l’air ambiant, par un outil, un objet performant, qui se crashe au sol, à quelques centimètres de mes pieds.

La personne présente sur ces hauts talons, ne dit de mot, attend ma réaction qui ne vient pas.

D’où provient cette transpiration qui me glace le dos, glisse au long de mon échine, pour finir dans la raie de mon fessier.

La personne s’impatiente, au bruit que fait son étrange objet sur le parquet, qui prend son élan,  pour cette fois et les suivantes s’abattre sur mon dos, jusqu’à me faire crier, me faire hurler, mais je ne le ferais pas, j’ai promis d’aller au bout de cette journée compliquée, pour je ne sais quoi trouver dans sa finalité.

Le sang réchauffe ma peau frigorifiée, je suis fou ici de demeurer.

Le martèlement des talons s’approche de ma situation, des mains s'affairent autour de mon cou, un cercle métallique y est posé, un mousqueton s’y accroche, puis me tire vers une inconnue direction.

Tentant de me relever, l’objet frappe mon corps endolori, l’obligeant à garder sa position, celle de l’agneau que l’ont mène à son bourreau

La salle où nous arrivons est différente, je la ressens à l’écho ambiant, plus claire, plus haute.

Une main décroche le mousqueton, une voix grave me dit.

”Attends ici, tu es désormais prêt à rencontrer Maîtresse. Un conseil, ne parle pas, obéi sans réserve à la moindre de ses demandes, sinon crains sa sanction, crains ta correction. ”.

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