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Bondage  Domination  Soumission  Masochisme  Fétichisme
Dernière modification lundi 07 janvier 2019 14:40:15

La domination et soumission (D&S, DS ou D/S1), est un jeu de comportements et de désirs dans lequel une personne souhaite être dominée par une (ou plusieurs) autre(s) personne(s) dans un but érotique et sexuel.

Le contact physique n'est pas nécessaire et ce type de jeu peut s'effectuer en ligne anonymement par téléphone, e-mail ou autre système de messagerie. Dans d'autres cas, il peut être intensément physique. Dans la domination et soumission, les deux partis prennent plaisir à être dominants ou dominés. Les individus qui choisissent le rôle supérieur sont appelés « dominants » (voire « maîtres », pour les hommes) ou « dominatrices » (voire « maîtresses », pour les femmes), et les individus qui choisissent le rôle subordonné sont appelés « soumis(es) » (hommes et femmes).

 
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  Pratiques BDSMF et Liste de jeux de rôle

Titre Jeux mixtes

 
     
 

Bondage :  Les principaux accessoires sont : (menottes, cordes, collier, bâillon, chaînes) cagoules contraignantes vaccum bed, inflatable en latex sac à deux parois, on gonfle entre les parois pour rendre le sujet immobile. , sleeping bag (généralement en cuir) ; monogant palan de suspension. On retrouve chez plusieurs philosophes ou psychanalystes, dont Otto Rank, l'idée que la vie intra-utérine serait une situation voluptueuse, sorte de Paradis perdu et que l'être humain chercherait un retour inconscient à la vie intra-utérine1. Rank ajoute : « c'est ainsi qu'en se faisant ligoter, le masochiste essaie de rétablir, en partie tout au moins, la situation voluptueuse de l'immobilité intra-utérine. » Toujours d'après ce même auteur, le bondage constitue un élément typique du masochisme.Dits "soft"

Fantasme de Kidnapping à mettre en scène.

Camisoles : Bondage encore, idem enfermement avec des camisoles psychiatriques.

Privation sensorielle : asphyxie érotique, contrôle de la respiration à l'aide de masques : la maîtresse ou le maître va ralentir la respiration de son sujet tout en surveillant son partenaire. Ceux qui essaient de pratiquer seuls prennent de gros risques. C'est l'accident survenu à David Carradine « Une version corroborée vendredi par les premières conclusions de l'enquête demandée par l'ambassade américaine: "Une corde était attachée autour de son cou et une autre à son organe sexuel, et les deux étaient reliées ensemble à la penderie" dans la chambre, a déclaré à la presse le général Worapong Siewpreecha de la police métropolitaine de Bangkok. "Dans ces circonstances, nous ne pouvons pas être sûrs qu'il a commis un suicide, mais il a pu mourir de masturbation", a-t-il affirmé. L'agent de l'acteur a confirmé vendredi ces nouveaux éléments, qui mettent fin à la rumeur selon laquelle il se serait suicidé.»2

Cuir bondage : idem bondage avec des sacs de cuir appelés encore sleepingbags (sacs de couchage) par les anglais.

Momification

Tonte et rasage des cheveux, du pubis, des aisselles, du reste du corps

Corset : port de corset, minerve, vêtements contraignants.

 

 Gravure de John Willie.Discipline : fessées, châtiments corporels - fouet - cravache, canne anglaise, mise en scène ou non du châtiment. Jean-Jacques Rousseau ne s'était pas remis d'une fessée reçue de la main de son institutrice Mlle Lambercier. Il évoque ce souvenir ému : « Qui croirait que ce châtiment d'enfant, reçu à huit ans par la main d'une fille de trente, a décidé de mes goûts, de mes désirs, de mes passions, de moi pour le reste de ma vie, et cela précisément dans le sens contraire à ce qui devait s'ensuivre naturellement ? »3

Fantasme d’être pendu, étranglé ou noyé, mise en scène4

Enfermement : Bondage encore, enfermé, l'impression d'angoisse d'être seul, qu'il sera abandonné, la tension monte, le désir aussi.

Humiliations : toutes les insultes faites aux femmes dans la vie sociale ; le dominé peut être excité à les entendre lorsqu'il est femme l'espace d'une séance. Ainsi que toute autre mise en scène de l'humiliation par les tenues vestimentaires et les positions. Il en est de même pour la femme qui sera excitée par ces insultes érotisées et l'obligation de tenues de port de vêtements et d'être éventuellement exhibé nu (homme ou femme). Il est évident que ce type d'humiliation leur serait insupportable dans la vie ordinaire, mais dans le cadre d'un rapport sexuel, l'humiliation prend toute sa dimension érotique.

Chantage5 : Le sujet est obligé de prendre du plaisir, il n'est plus responsable de la faute car la dominatrice le fait chanter : « tout le monde va savoir ». Dans le cas dominée/maître le même scénario peut-être adapté.

Viol théâtralisé

Jeux de bougie : par prudence, la bougie doit couler d'assez haut afin de ne pas provoquer de brûlures sévères.

Tortures de seins

Electro stimulation : pénétration par un plug branché sur pile, colliers pour encercler les testicules (pour les hommes), le sexe. Ces colliers sont munis d'électrodes. Les distributeurs de matériels recommandent d'utiliser l'électricité uniquement sous la ceinture

Piétinement du corps du sujet (pratique appelée trampling par les anglo-saxons).

Lavement érotique - Otto Rank6 toujours : le psychanalyste parle du « désir inconscient du garçon de pouvoir donner naissance à des enfants par la voie anale ». Or dans le lavement érotique, il y a aussi la perte des eaux. Considération des psychanalystes qui ramènent tout à l'enfance post-natale, il s'agirait du souvenir d'enfant érotisé.

Jeux sexuels à base de pénétrations (sodomie, utilisation de jouets sexuels)

 

 The Bellifortis sketch, ceinture de chasteté (ca. 1405) Chasteté : obligation semi permanente du port d'une cage chasteté pour l'homme et d'une ceinture de chasteté chez la femme.

Privation d'orgasme : Selon Gilles Deleuze « Tout est permis à condition que ça ne mène pas à l’orgasme. Pourquoi ils ne veulent pas de l’orgasme ? Pas parce que c’est fautif. Parce que ce serait l’interruption du désir, et qu’ils parient en droit - j’insiste sur "en droit" - la continuation du désir à l’infini »7. Pour Pascal Bruckner et Alain Finkielkraut : « l'évacuation étant la pente naturelle vers la mort du désir »8.

Autres jeux d'appartenance : le rosebud plug porté par le soumis ou la soumise. Le rosebud porte parfois les initiales du maître ou de la maîtresse.

Facesitting : Les individus qui pratiquent le face sitting en tant que dominés, sont dans la plupart des cas à la recherche d’humiliation, d’étouffement. Ils cherchent à ce que leur visage soit écrasé et donnent vraiment l’image du désir de retour au ventre maternel tel que le décrit Otto Rank. Ce désir (moins imagé) existe dans la sexualité vanille par la pénétration1.

Exhibition (« exhibe ») : le goût du risque et de l'humiliation en public. Mise en scène du risque.

Bondage et tortures des seins, notamment à l'aide de pince à sein

Rubber doll : enfermement total dans des vêtements de latex : le visage même est recouvert d'un masque de femme en latex. La femme peut jouer la dominatrice Rubber cachée derrière un masque de poupée qui peut devenir sévère. De même que l'homme dominateur peut transformer son sujet femme en poupée.

Urolagnie : se dit de la pratique où le dominant urine sur son sujet. Otto Rank9 précise que, lorsqu'un enfant prend du retard sur l'âge de la propreté, c'est justement pour faire perdurer la situation intra-utérine voluptueuse.

Scatophilie : ceux qui sont attirés par les excréments.

Cannibalisme retourné : « L’ours est l’animal d’Artémis, l’ourse à la fourrure est la Mère, la fourrure est le trophée maternel. Aussi bien, dans ce recueillement, la loi de la Nature devient-elle terrible : la fourrure est la fourrure de la mère despote et dévorante instaurant l’ordre gynécocratique. Masoch rêve que la femme aimée se transforme en ours, l’étouffe et le déchire. » Gilles Deleuze10.

Heavy rubber : total enclosure Thanatos règne dans ces jeux, particulièrement avec le latex. Et c'est pour mieux le combattre que l'esclave latex ou le fétichiste latex s'enferme. « Car c'est en maîtrisant ce qui normalement nous détruit que nous pouvons vaincre la mort et atteindre l'éternité11.

Suspensions : par les pieds, sur une croix qui tourne, dans un harnais, dans une cage en cuir.

Jeux médicaux : piqûres, lavements punitifs.

Appartenance par marquage : tatouage ou branding (marquage au fer, encore appelé « baiser de feu » par les américains).

Piercing : souvent forme d'appartenance, la femme se fait mettre des anneaux aux lèvres du sexe et quelquefois son maître ferme les anneaux avec un petit cadenas ce qui a pour but de préserver la chasteté de sa soumise. L'homme se fait percer le sexe ou les testicules avec des anneaux. L'anneau le plus connu pour les hommes est le Prince Albert, Piercing génital masculin.